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La mécanique des rêves

Dernière mise à jour : 14 avr.


Silouhette d'un visage de femme en arrière plan
Illustration article la mécanique des rêves


On passe jusqu’à 6 ans à rêver au cours d’une vie


La mécanique des rêves : si on décide que nos rêves ont de l’importance, ils vont commencer à changer. Si on pense qu’ils valent la peine qu’on s’en souvienne, on commencera à s’en rappeler.


Même si on a du mal à s’en souvenir, au cours d’une nuit nous fabriquons environ 2h de rêves. Et dans nos rêves nous sommes beaucoup créatifs que dans la « réalité » : si on rêve d’un sujet, nous aurons plus de chance d’avoir des idées créatives que si nous pensons à ce même sujet en phase d’éveil.


Le cycle du sommeil se compose de 4 phases différentes qui se répètent plusieurs fois pendant que nous dormons :
  • L’endormissement

  • Le sommeil lent léger

  • Le sommeil lent profond

  • Le sommeil paradoxal

L’endormissement provoque un changement dans chaque système du corps et du cerveau : dans le rythme cardiaque, la pression sanguine, le tonus musculaire…etc.


Nous rêvons toute la nuit mais c’est surtout pendant le sommeil paradoxal que nous créons pleins d’images et d’émotions : la 1ère phase de sommeil paradoxal dure généralement moins de 30 min, la 4eme peut atteindre 1h30. Durant celle-ci, nos yeux se mettent à bouger sous nos paupière très rapidement : Rapid Eyes Movement (REM) = phase de rêves. Ainsi, environ toutes les 90 min notre cerveau se met à fonctionner quasiment aussi intensément que pendant la phase d’éveil.


Les rêves sont des expériences globales tout comme l’éveil mais quand on est éveillé on oubli souvent que ce qui se passe dans les rêves est perçu comme réel. Ce qui explique en partie pourquoi certaines personnes ont du mal à composer avec leurs rêves et que les enfants par exemple pleurent la nuit après un cauchemar. Ils ne comprennent pas que ce qu’ils viennent de vivre était un rêve.


A l’avant de notre cerveau, le cortex frontal est peu actif. Habituellement c’est le centre de contrôle du cerveau. Il sait si ce qui se passe est logique, réel, si ça a du sens, si tout va bien trouve, tout va bien : il fait la différence entre une situation dangereuse ou pas, stressante ou pas.


Cependant, quand on rêve, cette zone du cerveau est pratiquement inactive. Pendant les rêves c’est surtout la partie responsable de la gestion des émotions et de l’archivage des souvenirs qui est active. La perception du temps n’existe plus, on ne peut plus prendre de décision, ce qui rend nos rêves d’autant plus fantaisistes. : tout devient possible.


Quand on explore la mécanique des rêves, on se rend compte que le plus souvent, il est assez difficile de se rappeler de nos rêves alors que c’est notre cerveau qui les a conçu.


Il existe cependant des solutions pour se souvenir plus facilement des rêves :

  • Le facteur le plus important c’est l’attention.

  • Quand on s’endort, il faut prévoir de se souvenir de nos rêves.

  • On se prépare avant de se coucher

  • Et quand on se souvient de son rêve, on se le répète comme pour l’apprendre par cÅ“ur.

  • A mesure qu’on se réveil, le rêve à tendance à s’effacer, on peut donc aussi l’écrire.


Il est important de s’éloigner un peu de l’idée du rêve en tant qu’expression de l’inconscient et de voir le rêve comme un état de conscience offrant plein de possibilités.


Nous rêvons simplement des choses qui nous préoccupent. Nos rêves mélangent des images et des expériences qui n’ont pas leur place dans le monde réel. Au cours de la journée d’innombrables sensations déferlent sur nous, des milliers d’images, de scènes, de bruits, d’odeurs, de rencontres, de tâches à accomplir, de situations….Tout cela ne peut pas être traité pendant la phase d’éveil, c’est donc dans le sommeil que notre cerveau s’y attaque : il trie, il efface, il organise…


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